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Pourquoi je n’écris plus…

D’une semaine à l’autre, je me dis qu’il faudrait bien que je reprenne le clavier pour alimenter ce blogue. D’une semaine à l’autre, j’ai du mal à trouver quelque chose qui m’inspirerait, qui me porterait à dire du bien (bénir) plutôt que de dire du mal (maudire). J’ai détesté l’été qui se termine aujourd’hui. Rien à voir avec la météo! Même si le mal dans le monde existe depuis sa création, j’ai été sans doute insuffisamment immunisé au cours des derniers mois et je crois que je me suis laissé contaminer au point où j’ai préféré ne rien écrire. Que ce soit à partir de ce qui se passe sur les scènes mondiale, nationale et même locale, je parviens plus difficilement à demeurer un être d’espérance. Et même dans certains commentaires publiés suite à mes billets, l’air ambiant empeste parfois d’une immonde odeur que certains appellent la Vérité, une vérité qui ne semble servir qu’à condamner, renier, démolir pour, à la fin, ne reconnaître que quelques purs qui auraient mérité de la côtoyer.

Je n’écris plus parce qu’il me faut d’abord me ressourcer, m’abreuver à la Source, donc! Et c’est ce que je fais, en toute simplicité. D’ici là, désolé pour celles et ceux qui s’attendent peut-être – ou peut-être pas – à ce que je surgisse de nouveau avec mes mots. Pour que les mots résonnent, il me faut d’abord les alimenter d’un peu de foi et de beaucoup d’amour. C’est au contact de la Parole de Dieu que j’y arrive, et à travers la vie de ma famille, de mes amis et de tous les passionnés d’humanité… comme Dieu! Alors d’ici là, je vous souhaite de trouver, vous aussi, votre dose de bonheur quotidienne!

À bientôt, quand même !

À propos Jocelyn Girard

Marié depuis 1984, 5 enfants, 6 petits-enfants... J'occupe un emploi dans le secteur des technologies de l'information et un autre, plus ancien, en tant que professeur à l'Institut de formation théologique et pastorale. Je suis plutôt de bonne compagnie, accueillant et discutant avec quiconque se montre respectueux, sans distinction d'origine, d'ethnie, de religion d'orientation sexuelle ou de handicap. J'ai oeuvré au sein de L'Arche (en France et à Montréal) après avoir travaillé dans les technologies de l'information (Québec et Paris). Autre blogue: http://lebonheurestdansleoui.wordpress.com Twitter : http://twitter.com/#!/jocelyn_girard Facebook : Jocelyn.Girard.9

12 comments on “Pourquoi je n’écris plus…

  1. Honey Goldfish

    Parfois, pour qu’IL puisse nous emplir, il faut d’abord avoir été vidés… On peut donc déduire de cela que nos pauvretés, nos faiblesses et nos souffrances sont des vertus car elles sont des occasions d’être bénis et de devenir plus humble… C’est du moins ce que m’enseigne St. Thérèse d’Avila.

    J’espère que ça te parle…

    Amitié,
    Mielanie

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  2. M.Anour Roula

    Je partage entièrement ton sentiment…Les mots sont incapables de dire l’amour que l’on reçoit en tenant un bébé, qui n’est pas encore entré dans le dédale du langage, dans ses bras ; par exemple. C’est une sorte de mort que tu vis en ce moment…Je te souhaite une résurrection joyeuse

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  3. Alain Lavoie

    Je vais sûrement dire une connerie mais bon, j’assume. Face à la situation présente, voir, assumer et espérer… espérer contre tout espoir… espérer peut-être même contre la vie elle-même et je le dis parce que je me réjouis des frappes aériennes contre l’ÉI mais j’assume ce contre-témoignage.Je le dis aussi peut-être aussi parce que j’ai vu «in extenso» l’horreur viscérale des décapitations faites par les islamistes. Espoir que la violence crue cesse ne fut-ce que par la violence «politically correct». Le monde est fou! C’est ce qu’on en dit, mon chum pi moé! Mon chum pi moé!

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  4. Jean Martel

    Ton texte est très pertinent, Il démontre bien où notre vie chrétienne pends sa source. Dans le silence où la brise légère peut se faire entendre. Bon silence! Et écoutons!

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  5. Jocelyn, que Dieu te dirige tes pas et illumine ta pensée dans ce temps de silence. Ne te laisse pas emporter par le découragement. Si j’y ai contribué de quelque manière, je t’en demande pardon. Il est facile de favoriser l’expression de soi au détriment de l’échange véritable.

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  6. Merci Jocelyn. Pour la suite de ton blogue, puis-je te suggérer (ce n’est rien de plus qu’une suggestion) de dresser tes limites quant au genre de débats que tu voudrais y retrouver. Tu as créé ce blogue dans une intention, et cette intention pose elle-même certaines limites. Pourquoi laisserais-tu des gens qui ont des intentions incompatibles avec les tiennes en prendre le contrôle à leur bon gré? La tolérance qui tolère tout n’est pas une vertu.

    Pourquoi ne pas dire simplement « non » à certaines discussions?

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  7. Roger Boivin

    @ Graphou ;

    Mgr de Ségur, dans son opuscule sur LA LIBERTÉ :

    [..] « La fausse liberté est le suicide de la vraie liberté, comme la fausse autorité est le suicide de la vraie autorité, comme la fausse science, les fausses religions, les faux principes, etc., sont la mort et le suicide de la vraie science, de la vraie religion, des vrais principes.

    Méfions-nous extrêmement des hommes et des livres qui, sous prétexte de tolérance, prônent celte liberté menteuse, fille de la renaissance païenne, du protestantisme et de
    la Révolution : qu’ils le veuillent ou non, qu’ils soient ou non de bonne foi, ils n’en sont
    pas moins a ces faux frères qui s’insinuent parmi les fidèles pour surprendre notre liberté, la liberté que nous avons dans le Christ Jésus, et pour nous réduire en servitude. » Et quelle servitude, grand Dieu! celle de l’erreur, celle de l’indifférence religieuse, celle du père du mensonge, plus délétère mille fois que la servitude des esclaves proprement dits. » [..] http://archive.org/stream/lalibert00sggoog#page/n105/mode/2up

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  8. Mrg de Sécur, paix à son âme.

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  9. Roger Boivin

    Graphou à dit : « La tolérance qui tolère tout n’est pas une vertu.»

    En effet, c’est de la fausse tolérance.

    L’intolérance de la (véritable) sainte Église catholique et apostolique, n’est pas vis-à-des individus, mais au point de vue doctrinal. Voici un extrait de l’ouvrage « Cours d’apologétique chrétienne, ou, Exposition raisonnée des fondements de la foi », par le P.W. Devivier – 1904 :

    « – I. L’intolérance de l’Eglise.

    I. En quel sens l’Église catholique est intolérante.

    Si l’on entend ce mot dans son vrai sens, c’est-à-dire dans celui d’intolérance dogmatique ou doctrinale, on a mille fois raison, et l’Eglise n’a garde de se défendre de ce prétendu grief. L’intolérance dogmatique est une prérogative essentielle de la vérité ; elle est une suite naturelle et inévitable de l’existence même de la religion catholique, seule vraie et obligatoire pour tous les hommes. La tolérance dogmatique, au contraire, revient à l’indifférentisme religieux, qui refuse de reconnaître aucune religion comme exclusivement vraie et comme obligatoire.

    Reprocher à l’Eglise son intolérance doctrinale, c’est lui reprocher d’être et de se croire la vérité nécessaire, c’est faire son éloge : le propre de la vérité est d’exclure tout ce qui lui est contraire. D’ailleurs ce n’est pas seulement la religion vraie qui est intolérante, mais toute science humaine. Qu’y a-t-il de plus intolérant que les mathématiques ? Par cela même qu’elle est certaine de posséder l’entière vérité religieuse, l’Eglise doit condamner toute erreur. Aussi Bossuet reconnaît-il que « La religion catholique est la plus sévère et la moins tolérante de toutes les religions, en fait d’erreurs dogmatiques » ; et Jules Simon, philosophe naturaliste contemporain, avoue que « La légitimité de l’intolérance ecclésiastique est au-dessus de toute discussion ».

    Nous reconnaissons sans peine que, en fait de dogme, les autres sociétés religieuses ne sont pas intolérantes. J.-J. Rousseau a même pu dire du protestantisme : « La religion protestante est tolérante par principe, elle est tolérante essentiellement, elle l’est autant qu’il est possible de l’être, puisque le seul dogme qu’elle ne tolère pas est celui de l’intolérance ». Mais un tel aveu est, pour une doctrine religieuse, la plus écrasante des réfutations.

    Cependant si l’Eglise catholique est justement intolérante pour les doctrines mauvaises et pour les vices, comme doivent nécessairement l’être la vérité et le bien, elle est pleine d’indulgence et de miséricorde pour les égarés et pour les pécheurs qui reconnaissent leur faute et implorent leur pardon. Etablie pour sauver les hommes, elle n’épargne rien pour arracher les âmes à leur perte éternelle. Toujours fidèle au mandat qu’elle a reçu de Jésus-Christ, elle s’est bornée, pour convertir le monde, à prêcher l’Evangile, c’est-à-dire qu’elle a toujours procédé par voie de persuasion, sans user d’aucune contrainte, d’aucune violence. Comme son divin Maître, elle a, dans tous les temps, souffert la persécution et versé son sang pour le salut des hommes. Si parfois elle a jugé à propos de châtier ses propres enfants rebelles, elle a exercé un droit qu’on ne songeait pas à lui constester, elle l’a fait d’une main maternelle, pour les convertir, pour détruire les scandales et pour empêcher la corruption de s’étendre davantage. Nous allons voir qu’il n’en est pas de même des sectes hérétiques, ni d’autres ennemis de l’Eglise. »

    Pour lire la suite, aux intéressés voici : http://www.archive.org/stream/coursdapologti00devi#page/482/mode/2up

    +

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